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    Il n'y aura donc pas de dixième victoire consécutive. Alors qu'il restait sur neuf succès depuis la début de la tournée américaine sur dur, Gilles Simon est tombé samedi en demi-finales du tournoi de Toronto, dominé par l'Allemand Nicolas Kiefer en trois manches (6-7[4], 6-3, 7-6[5]) et 2h58' de jeu. Le Tricolore (photo Reuters) a manqué de très peu sa première finale en Masters Series, à l'issue d'un dernier jeu décisif très intense où il est revenu de 2-4 à 5-5. Un service gagnant et une ultime amortie de Kiefer auront finalement eu raison de lui et de son physique. Sur cette demi-finale, le Français a semblé payé les efforts consentis ces deux dernières semaines, d'abord pour remporter le tournoi d'Indianapolis puis pour se hisser dans le dernier carré à Toronto, avec un succès sur le n°1 mondial Roger Federer au deuxième tour à la clé. Après avoir remporté le premier set au tie-break, le Français a subi la loi d'un Nicolas Kiefer branché sur courant alternatif mais au final plus tranchant sur l'ensemble du match.

    Un "mano a mano" de près de trois heures
    La pluie avait pourtant offert un peu plus de repos au Français. Alors que les deux joueurs n'avaient eu le temps que de disputer un seul échange, une averse a retardé le début réel du match d'une bonne quarantaine de minutes. Au retour des vestiaires, l'Allemand se montrait le plus incisif et réussissait le break pour mener 2-1. Il faisait la course en tête avant de se faire débreaker à 4-3. Prenant le plus souvent le jeu à son compte, le 37e joueur mondial réussit à nouveau à breaker pour mener 5-4 service à suivre. Dos au mur, Simon revenait à 5-5 avant de remporter cette première manche à l'issue d'un jeu décisif bien maîtrisé (7-4). Plus entreprenant - 16 coups gagnants -, Kiefer avait aussi laissé trop de points à son adversaire - 29 fautes directes.

    Plus concentré et très appliqué, l'Allemand se montra plus à son avantage dans la deuxième manche, avec une belle panoplie de coups dans sa raquette, notamment des amorties très bien touchées. Opportuniste, Kiefer sut profiter de la seule balle de break du set pour égaliser à une manche partout. Simon avait joué beaucoup trop court pour gêner un adversaire bien plus agressif qu'en fin de première manche. Le scénario du dernier set fut identique à celui des deux premiers, avec un break en début de manche pour Kiefer. Après s'être offert une balle de 5-2, Kiefer se faisait débreaker par un Simon au punch retrouvé. Les deux joueurs ont alors tenu leur engagement jusqu'à ce jeu décisif où Kiefer parvint à maîtriser ses nerfs pour s'offrir la plus belle finale de sa carrière.


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  • Après avoir battu Roger Federer la veille, Gilles Simon s'est qualifié pour les quarts de finale du Masters Series canadien en dominant Jose Acasuso (6-3, 6-4). Le natif de Nice disputera un billet pour le dernier carré à Marin Cilic, qui a pris le meilleur sur Andy Roddick (6-4, 4-6, 6-4). Autre qualifié pour les quarts : Novak Djokovic, le tenant du titre, victorieux de Robin Soderling (6-4, 6-4). L'Ecossais Andy Murray a souffert mais il est tout de même venu à bout du Suisse Stanisclas Wawrinka (6-2, 0-6, 6-4).

    Faire tomber le "Roi" Roger, même vascillant, vous confère un nouveau statut. Surtout le lendemain d'une telle victoire. Il faut donc supporter la pression qui va avec. Ce que Gilles Simon a fait, parfois avec difficulté dans le premier set, mais sans en avoir l'impression : «Je ne sentais vraiment pas de pression pour ce match, assure le Français. Après avoir battu Federer, on pense qu'on peut battre n'importe qui. C'est grâce à cela que j'ai joué un bon match aujourd'hui, avec mon tennis et ma confiance». Malgré quelques fautes directes malvenues, une stratégie de filière pas toujours opportune, Simon a assuré l'essentiel face à Jose Acasuso, dans une rencontre peu rythmée. Et tellement importante : «Si tu bats Roger et tu perds le match suivant, ce n'est pas pareil, estime-t-il. Si je suis toujours dans le tournoi, je continue de rêver».

    Simon face à Cilic, duel d'invités-surprises
    Le Niçois a su se montrer plus solide que l'Argentin quand il a fallu écarter des balles de break (7/7), ou à l'inverse en convertir : une par set, pour creuser l'écart dans le premier (6-3), puis pour servir pour le gain du match dans le deuxième (6-4). «C'est ma huitième victoire d'affilée. C'est la première fois que ça m'arrive, c'est vraiment bien pour moi. Je me sens fatigué, mais je suppose qu'on ne peut pas gagner huit matches d'affilée sans être fatigué à la fin», analyse Simon, qui affrontera Marin Cilic au prochain tour. Comme le Tricolore, le Croate a rayé une tête de série du tableau, en éliminant Andy Roddick (n°6) en trois sets. Une petite surprise, qui montre encore que le retour à la compétition des cadors n'est pas de tout repos.

    Cilic, qui prend part à son premier Masters canadien, a donc battu le triple finaliste (2002, 203, 2004) et ancien vainqueur (2003) du tournoi, Roddick. La recette de son succès : une meilleure relance dans le premier set, où le Croate a su contrer les assauts de son adversaire. Breaké, il a récupéré sa mise en jeu et a de nouveau fait craquer Roddick sur son service (6-4). L'Américain lui a rendu la pareille dans la deuxième manche (6-4, 4-6), avant que l'expérience et les nerfs ne jouent leur rôle de facteur X. À l'avantage de Cilic. Il s'est procuré la seule balle de break du troisième set, qu'il n'a pas loupée (6-4, 4-6, 6-4). La logique hiérarchique a en revanche été respectée entre Novak Djokovic et Robin Söderling. En dépit de quelques points accrochés, le n°3 mondial a battu le Suédois en se contentant d'un break par manche (6-4, 6-4).


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  • Bartole s'incline à Stanford

     


     

    Marion Bartoli devra encore patienter pour soulever son premier trophée cette saison. La Tricolore a été battue en finale du tournoi par Aleksandra Wozniak (7-5, 6-3). Alors qu'elles étaient toutes les deux peu à l'aise sur leur service lors du premier set, la Canadienne a réussi un break de plus (3) que Bartoli. Plus à l'aise sur ses enchaînements lors du deuxième set, Wozniak n'a jamais été inquiétée sur sa mise en jeu et s'est contenté de prendre une fois celle de son adversaire.


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  • Bartoli en finale àStandford

    Marion Bartoli tient sa première finale depuis plus d'un an. La numéro 1 française a battu pour la première fois, en six confrontations, la Japonaise Ai Sugiyama (6-3, 6-3) et affrontera en finale dimanche la Canadienne Ameksandra Wozniak. Bartoli a poursuivi sa belle semaine américaine. Pour sa rentrée sur dur, elle a battu la tenante du titre, Anna Chakvetadze puis en demi-finale Sugiyama après un match une nouvelle fois convaincant.

    Breakée d'entrée, Bartoli ne s'est pas découragée. A 2-2, Sugiyama avait trois balles pour mener 3-2, mais la Française a finalement pris la mise en jeu de son adversaire pour s'envoler dans cette première manche. Cette entame a totalement décrispé Bartoli qui n'a ensuite abandonné que trois jeux sur le reste du match et a toujours conservé son service.

    En finale, elle ne retrouvera donc pas la tête de série n°1, l'Américaine Serena Williams. La cinquième joueuse mondiale a dû abandonner dans le deuxième set (6-2, 3-1 ab.), à cause d'une douleur au genou qui l'a fait boiter dès le début de la rencontre. Dans ces conditions, l'Américaine a rapidement perdu la première manche, et a préféré limiter la casse en vue des prochaines semaines chargées. «Je ne sais pas dans combien de temps j'aurais récupéré de ma blessure. J'ai beaucoup joué depuis Miami et ces courts en dur peuvent être éprouvants pour la santé», a-t-elle expliqué, avant d'assurer que son «but principal était maintenant les jeux Olympiques de Pekin». Du coup, Aleksandra Wozniak accède elle-aussi à sa première finale de la saison, la deuxième de sa jeune carrière. (avec AFP)

    Parmentier gagne à Bad Gastein

    Carton plein pour Pauline Parmentier. La Française (Photo L'Equipe), victorieuse dimanche en finale de la Tchèque Lucie Hradecka (6-4, 6-4), a non seulement remporté son deuxième tournoi sur le circuit WTA, mais elle est en plus assurée d'intégrer lundi pour la première fois de sa carrière le Top 50 du classement mondial.

    Après un samedi marathon, qui l'a vue éliminer tour à tour Yvonne Meusburger, «la régionale de l'étape», mais surtout Agnes Szavay, la tête de série n°1 du tournoi, le jeune tricolore a connu un dimanche plus tranquille. Enfin, façon de parler... car le début de sa rencontre a été pour le moins délicat. Menée 4-1 d'entrée par son adversaire, une illustre inconnue issue des qualifications, la Nordiste a semblé stressée par l'événement. Fébrile dans ses coups et peut-être aussi fatiguée par ses efforts de la veille, elle a mis un bon quart d'heure avant d'entrer dans son match. Et puis soudain, la machine s'est lancée. S'appuyant sur son service, la blonde de 22 ans a très vite refait son retard avant même de passer en tête, enchaînant cinq jeux consécutifs pour finalement s'adjuger la première manche à l'énergie.

    Et en plus, sans entraîneur
    Dans la foulée, Parmentier a fait le break d'entrée de deuxième set pour mener 3-1, mais elle s'est peu à peu crispée voyant l'imminence de la victoire se rapprocher. Rejointe au score, à 3-3, elle a alors donné un dernier coup de collier pour l'emporter. Malgré une balle de match manquée à 5-3 sur le service de son adversaire, la Française n'a pas flanché ensuite sur sa mise en jeu pour finalement s'imposer sur un ace après un peu plus d'une heure et quart passée (1h17") sur le court.

    Dans cette station chic des montagnes autrichiennes, Pauline Parmentier était venue seule, sans entraîneur, pour retrouver la confiance après un début d'été difficile. «Cela a été une belle semaine pour moi, sensationnelle, surtout en raison de mon succès sur Agnes Szavay», s'est-elle félicitée après le match. Force est de constater que la mission a parfaitement été remplie. Peut-être même au-delà de ses espérances.

    Gilles simon gagne à Indianapolis

    Gilles Simon a remporté le tournoi aux dépens de Dmitri Tursunov (6-4, 6-4), dimanche en un peu plus de 1h30 de jeu. Le natif de Nice s'offre ainsi le quatrième titre (en deux ans) de sa carrière, après avoir déjà soulevé le trophée à Casablanca au mois de mai.


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  • Après avoir débuté sur les chapeaux de roue, la saison de Jo-Wilfried Tsonga (Photo L'Equipe) est désormais une somme de rendez-vous manqués. Opéré fin mai d'une fissure du ménisque interne du genou droit, le finaliste de l'Open d'Australie ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques de Pékin, une décision prévisible en raison du délai nécessaire à sa rééducation. Ce forfait, conjugué avec celui de Richard Gasquet, mais pour une raison très différente, offre par ricochet une place dans le tableau olympique à Michaël Llodra, n°6 français.

    Annoncé ce mardi, le forfait de Tsonga s'ajoute à ses absences à Roland Garros et Wimbledon. Rien d'inquiétant ou de chronique pour autant : son indisponibilté doit durer entre trois et quatre mois. Il faudrait plutôt parler d'absence de miracle même si sa rééducation se passe semble-t-il sans souci. Il reste donc désormais à savoir si le Manceau sera rétabli afin de pouvoir disputer l'US Open (25 août - 7 septembre).


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